11. Jean Louis Murat à l'Alhambra (Mons), le 1/02/15
Malgré une réputation non galvaudée de musicien un poil amer à tendance neurasthénique, Murat a littéralement mis le feu à la salle de l'Alhambra.
Et ce, grâce à une performance au groove assez exceptionnel (le synthé vrombissait d'un funk de tous les diables), ce qui a épicé harmonieusement des textes toujours inspirés du sentiment amoureux dans tous ses états.
Moi, j'y allais avec l'album "Dolores" comme bagage de l'artiste. Opus que je connaissais sur le bout des doigts. Et bien sûr, l'ironie a voulu qu'il n’ait pas joué un seul titre de cet album! Donc, c’est en ayant juste reconnu le single de son dernier effort "Babel" que je me suis retrouvé empêtré dans un répertoire inconnu. Et c'est bel et bien là que réside le tour de force!
Car J'ai été transporté sur chaque morceau et mes hanches ont décidées, de façon autonome, de se mettre au rythme des chansons qui s’enchainaient!
Quel pied mes aïeux! Pourtant ce n’était pas gagné avec ma chérie assisse dans un coin de la salle (pliée en deux) au prise avec une peine de ventre....
Je retiens donc une énergie positive folle, un Murat en grande forme (même si peu de joute verbale dû à un auditoire frileux), un band qui a pris son pied et de joli morceaux inédits pour moi aux refrains enjôleurs et aux paroles qui incitent à la balade sentimentale.
A posteriori, j'ai compris que la set-list se cantonnait à l'album Babel. Plus qu'une seule chose à faire : se le procurer au plus vite!
Ber