13. Coal Chamber au Trix (Borgerhout), le 3/06/15

Le néo metal a explosé au milieu des années 90. Mais faut bien avouer que sa pratique est aujourd’hui révolue. A chaque époque ses modes éphémères…

Pourtant ses chefs de file tentent de continuer à exister malgré une heure de gloire déjà passée.

En mettant la loupe sur  Korn (qui continue d’enchainer sporadiquement des albums ronflants suite à sa perte d’inspiration de par sa période pro-MTV) puis sur les  Deftones (combo qui a franchement viré dans le Lo-fi limite bruitiste), le constat n’est pas fameux. Peut-être que les engagés System of a down  demeurent toujours crédibles mais leur discographie est proche de l’hibernation endéans ces dix dernières années.

Alors qu’espérer de la reformation de Coal chamber ? De rien d’autre que du plaisir nostalgique de les voir en live ! Et eux non plus ne sont pas dupes. En ouvrant leur show par le diptyque «Loco »-« Big truck », ils étaient sûrs de conquérir, dès le premier assaut, leur public de presque quadra.

La messe est donc dite. On est jouasse devant la performance qui allie tous les gimmick du genre qu’on a tant chéri : théâtralité bondissante, chant déformé numériquement et pogos saccadés dans un mosh pit où régnait la bonne humeur.

On pourrait trouver le spectacle un poil décati si on voulait pousser un peu plus loin l’analyse. Car faut bien avouer que les nouveaux morceaux peinent à renouveler quoique ce soit dans la musique de Coal Chamber. J’ai bien peur que cette reformation tombe dans les oubliettes du monde du metal et de ses énièmes retours aux affaires de groupes qui ont comptés (mais dont les raisons peuvent paraître obscures…).

Voilà mon constat qui ne retire en rien mon plaisir d’avoir été présent ce jour là dans la toujours idéale salle du Trix à Anvers.

Ber