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LE DEBUT DE MON ROCK'N' ROLL A MOI
27 décembre 2010

1. DOUR FESTIVAL 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dour2010_logo_light

 

 

 

 

 

 

Voici le petit billet qui consacre ce bon vieux festival de Dour cru 2010.

 

 

Ca va faire tout de même la seizième fois consécutive que je vais fouler les travées de la plaine de la machine à feux avec, pour la toute première fois, un sésame qui m’ouvrait le parking VIP (merci maman-Xavier !)

 

 

 

C’est donc les mollets moins douloureux que j’ai arpenté le site durant quatre jours que je qualifierai de fidèle à l’esprit de notre bon vieux festival national. Un grand nom émaillait l’affiche de cette année. Faith no more (tout juste reformé l’année passée) avait décidé de traîner ses guêtres de par chez nous (faut dire que le sieur Mike Patton n’en était pas à sa première visite, loin de là !)

Malheureusement le set n’était pas à la hauteur de nos espérances. Un concert sans véritable âme a animé une Last Arena tout juste rassasiée d’entendre s’enchaîner, sans génie aucun, les tubes du combo californien. Et hop un premier coup d’épée dans l’eau !

 

 

 

Comme d’habitude, les gros concerts viendront de groupes assez inattendus. Commençons par la grosse claque de l’année. Tout juste le temps d’arriver au début du concert de Baroness qui avait la dure tâche, selon moi, de faire patienter avant la venue de Dez Fafara (ex-voix des feu Coal Chamber) avec son groupe Devildriver. Dès les première notes de ce groupe inconnu au bataillon (pour moi en tout cas), on pénétrait direct dans un metal inspiré où le sludge se marie idéalement à quelque envolée vocale du plus bel effet. Les musiciens ne nous lâcheront pas une seconde la bride. Au final, on a vécu un concert endiablé au possible sans le moindre temps mort. Franchement une claque, et on n’en prend pas des pareilles  à chaque festival, c’est moi qui vous le dis ! Derrière ça, Devildriver m’est apparu naze (mais où est passée la géniale voix de notre Dez ?) et j’ai filé après deux morceaux. Comme quoi on n’est jamais sûr de rien en musique...

 

 

 

Dans la catégorie « les papys font de la résistance », je vais mettre en exergue Dog eat Dog et Mass Hysteria. Les premiers reviennent 15 après avoir enflammé la Grande scène, du temps où le combo était un des chefs de file d’un nu-metal en pleine émergence ! Les allemands, disparus dans les limbes musicales depuis bien longtemps, nous prouvent qu’ils ont de bon reste, armé d’un  un set bondissant et énergique qui nous rappellent au bon temps du pogo.

Le chanteur de Mass Hysteria, même s’il a perdu au passage sa légendaire chevelure, philosophe (en français svp !) toujours autant sur la société actuelle via son metal mâtiné d’électro. C’est toujours aussi efficace et intelligent, tout en nous donnant autant l’envie de remuer notre popotin. Une aura de sagesse nimbera même leur concert donnant un allant supplémentaire aux messages positifs qu’ils veulent véhiculer. Bluffant les gars !

 

 

 

 

 

 

Au chapitre « les allumés de service », je sélectionnerai d’emblée Monotonix et Gwar.

Si les israéliens jouent plus dans la catégorie des concertistes jouant en plein milieu de la fosse, pas le moins du monde gêné par la cohue des spectateurs en délire, les monstrueux Gwar officie, quant à eux, dans un metal rétrograde au fort accent craspec. Ils inondent impunément les spectateurs de liquides multicolores lors de gentilles saynètes gores avec de fortes tendances « sexe hardcore », et ce en préambule de chacune de leur chanson. Spectaculaire et fun même si, musicalement, je ne m’y retrouve guère. Petite anecdote sur Monotonix. Après une vingtaine de minutes de show, c’est le t-shirt transpirant que je sorts prendre l’air. Juste le temps de s’hydrater un peu et de discutailler avec les potes quand on se rend compte que le chanteur a gagné les travées de la buvette pour poursuivre son set !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quoi d’autre en magasin ? Ben au hasard de nos louvoiement sur le site, on tombe sur Hadouken, un genre de chant à la Zack de la Rocha sur fond dance (pas mal !), on passe devant le set d’Archie Bronson Outfit jouant à fond la carte du rock indie psychédélique pour le bonheur des fans du genre ou on tombe sous le charme de la délicieuse Melissa Auf der Maur (Ex–Hole et Ex-Smashing Pumpkins svp !) qui hypnotisera l’assemblée des ses jolies boucles rousses et de son accent anglo-canadiens lorsqu’elle s’exprimera en français. Et niveau musique ? Ben elle nous convie à un folk indie à grosse consonance électrique et pas désagréable du tout en plus !

 

 

 

 

 

 

Terminons cet article par les petits couacs presque attendus :

La palme revient à Ghinzu, qu’on aurait pu affubler du sobriquet suivant, la tête d’affiche « mou-du-genou ». Et Eiffel, un énième ersatz de Bertrand Cantat et cie, a bien du mal de faire décoller sa musique sur scène.

 

 

 

 

 

 

Cet article est bien entendu non exhaustif mais il a tout de même le mérite de mettre quelques vocables sur une ambiance particulière pour un festival qui se déroule à quelques pas de chez nous...

 

 

 

A l’année prochaine !

 

 

 

Ber

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
B
Merci pour ta participation !!!!!<br /> <br /> J'espère qu'on pourra en vivre encore tout plein des "festi" ensemble !!!!<br /> <br /> <br /> Ber
Répondre
B
Merci pour ta participation !!!!!<br /> <br /> J'espère qu'on pourra en vivre encore tout plein des "festi" ensemble !!!!<br /> <br /> <br /> Ber
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E
Grosse claque,cela devient assez rare,avec baroness,mélodie sludge léchée,virtuosité technique,rage dans les vocaux et énergie débordante sur scène...à part cela hadouken paraissait pas mal,malheureusement nous n'avons pas su voir l'entiereté du set....woven hand avec le groupe moldave ou bulgare ou j'sais plus trop quoi,bien aussi.
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